Depuis la tempête qui s'est abbatue sur les marchés en Août, la crise de la dette, qui est une crise des valeurs bancaires, n'a cessé de s'aggraver. La dette d'un pays est en fait générée par les taux des titres. En effet, pour chaque état qui paye une dette sur les marchés, il faut que les marchés achètent des titres. Plus les taux de ces titres sont élevés, plus le pays aura du mal à financer sa dette. D'autre part, plus la maturité d’un emprunt est longue, plus le taux d’intérêt est élevé. Une méthode utilisée pour réduire le coût de la dette à court terme, quitte à en accroître le risque, est d’échanger des instruments à long terme à « taux longs » contre des instruments à court terme à « taux courts », moins élevés mais plus volatils. Ces opérations de contrats d’échanges de taux d’intérêt ou « swaps » peuvent également concerner l’échange d’instruments à taux variables contre d’autres à taux fixes – ou l’inverse. C’est aux gestionnaires de la dette de juger de l’opportunité de ces swaps, selon la situation de la conjoncture, les variations de taux d’intérêt et les prévisions tant économiques que budgétaires.
Quoi qu'il en soit, il est important de préciser que pour connaître et calculer l'endettement total d'un pays, il faut non seulement prendre en compte sa dette publique mais également sa dette privée, c'est à dire celle contractée par les ménages et les entreprises. Il ne faut, donc, pas confondre dette publique et dette de la nation ; la dette publique étant celle contractée par l'État, les collectivités locales et autres entreprises publiques. Alors que pour la dette de la nation, il s'agit du cumul de la dette publique et de la dette privée. La dette privée représente l'endettement des ménages, endettement notamment lié aux créances immobilieres, à une détérioration du marché du travail ... ajouté à celui des entreprises. Déja, en 2008, la dette cumulée des ménages et des entreprises atteignait 159% du PIB en France et 138% en Italie.
Nous chercherons à nous intéresser rapidement aux évolution des dettes française et italienne à partir des annés 60 ; même si, comme nous le savons, la crise de la dette a plusieurs origines, notamment la crise financière et bancaire de l'automne 2008. A ce moment-là, les États se sont endettés de façon colossale pour sauver les banques et relancer l’économie, sans condition, c’est-à-dire sans placer le secteur financier sous contrôle public. Depuis 2008, nous avons donc assisté à une aggravation de la dette d’un grand nombre de pays, dont la France et l'Italie. La baisse de l’activité s’est traduite par une baisse des recettes fiscales d’une part, et par l’augmentation du chômage de l’autre. D'autre part, le manque de régulation financière, autrement dit le fait qu'aucune loi n'ai jamais été prise en Europe contre la spéculation financière ou encore les paradis fiscaux n'a fait qu'aggraver la situation.
Pour ce qui est de l'Italie, les principales origines du montant élevé de sa dette sont à rechercher dans la politique économique de la fin des années 60 jusqu'au début des années 80 ; période ayant coïncidé avec le premier ralentissement de la croissance économique après le boom économique et les périodes de Récession liée à la crise pétrolière des années soixante-dix . En fait, si en 1963 l' endettement public atteint un niveau d'endettement minimum (32,6% du PIB), c'est à partir de ce moment-là que le montant de la dette ne va cesser de croître.
Le graphique ci-dessus, tiré de wikipedia, témoigne de l'évolution de la dette italienne après les années 60. La limite des 60% fixée par le Pacte de stabilité étant mise en évidence.
Per quanto riguarda la Francia, come possiamo vederlo con il grafico qui sopra, negli anni ottanta il debito non raggiungeva neanche il 30% del PIL mentre oggi ne raggiunge più del 80%.
Prima di tutto, cercheremo di realizzare una rapida analisi economica di ognuno dei due paesi, cioè della Francia e dell'Italia ; il che ci permetterà, aldilà del confronto, di dare un quadro al nostro soggetto.
La Francia metropolitana ha una superficie di 543.965km2 e una popolazione di oltre 61 milioni di abitanti. Nel 2010, il valore del suo PIL era di 2 675,9 miliardi di dollar (1931 miliards di euro). L'economia francese è caratterizzata principalmente da una produzione di servizi: il settore terziario occupa il 72% della popolazione attiva, mentre il settore primario (agricoltura, pesca, allevamento) ormai non ne rappresenta che il 4%. Rispetto al settore secondario (soprattutto industria) si assesta sul 24%. Per quanto riguarda il tasso di disoccupazione in Francia, secondo Eurostat, raggiungeva, nell'Ottobre 2011 il 9,8%. | L'Italie s'étend sur 301.340km2 et compte plus de 60 millions d'habitants. En 2008, son PNB était de 231 milliards de dollars ; ce qui classait l'Italie au 7éme rang mondial. Son PIB (en PPA), lui, s'élevait à 1 756 milliards de dollars et son PIB par habitant (en PPA) à 30 200 milliards de dollars. Selon les dernières données disponibles de la Banque Mondiale, le PIB par secteur de l'Italie se répartissait de la façon suivante : Services : 73,1% Industrie : 25,1% Agriculture : 1,8%. Quand au taux de chômage, toujours selon les données d'Eurostat, il atteignait, au mois d'Octobre 2011, 8,5%. |
Existe-t-il un seuil de tolérance à l'endettement qui soit identique aussi bien pour la France que pour l'Italie ?
Il existe, en effet, un pacte de stabilité européen, introduit par le traité de Maastricht en 1992, qui fixe à 60% du PIB la limite autorisée d'endettement public pour un état membre de l'Union européenne ; mais pas seulement :
les trois critères fixés par le traité de Maastricht :
. L'inflation
La BCE (banque centrale européenne) est chargée de veiller à ce que l'inflation reste correcte. Le taux d'inflation national doit être en-deça de la moyenne des trois Etats membres ayant les meilleurs résultats économiques
. Le rapport entre le déficit public et le PIB
Le déficit budgétaire d'un Etat membre ne peut, en théorie, dépasser 3% de son PIB
. Le rapport entre la dette publique et le PIB
La dette publique d'un Etat membre ne peut, en théorie, dépasser 60% de son PIB