jeudi 29 décembre 2011

L'Italie réussit ses deux émissions obligataires test

L'Italie, de nouveau sous pression des marchés ces derniers jours, a réussi à refinancer mercredi une partie de son énorme dette à des taux bien plus faibles que précédemment, une bonne nouvelle pour le gouvernement Monti.

En effet, le Trésor italien a placé pour 9 milliards d'euros de titres de la dette sur six mois à un taux de 3,251%, deux fois plus faible que lors d'une opération similaire datant du 25 novembre (6,504%). Pour une autre émission de certificats du Trésor (CTZ) à deux ans, les taux ont également fortement diminué à 4,853% contre 7,814% lors de la dernière émission semblable datant de fin novembre.
L'Italie, troisième économie de la zone euro, est le dernier pays européen à devoir encore emprunter des obligations sur les marchés d'ici au 31 décembre. Une autre émission test est prévue ce jeudi 29 décembre avec l'adjudication (cf. page "quid") de 5 à 8 milliards d'euros d'obligations à 3, 9 et 10 ans ; la situation actuelle constitue donc une première avancée considérable.
Quoi qu'il en soit, avant le remplacement de Silvio Berlusconi par le technocrate Mario Monti le 16 novembre, les taux à 10 ans avaient frôlé les 7%, un niveau insoutenable qui faisait redouter un défaut de paiement de l'Etat italien.

vendredi 16 décembre 2011

Pas d'euro-obligations

Les Etats de la zone euro n'ont pu se mettre d'accord, vendredi 09 décembre, au sujet des euro-obligations (cf. page "quid") pour mutualiser leurs dettes, a déclaré le président de l'Union européenne, Herman Van Rompuy, après une nuit de tractations. Toutefois, "les Etats membres de la zone euro ont donné mandat" aux dirigeants des institutions européennes "de poursuivre nos travaux sur l'intégration budgétaire" et "la mutualisation de la dette", a-t-il ajouté. "Nous espérons reparler de ce sujet lorsque la tempête sera passée", a-t-il affirmé.

Les euro-obligations, ou "eurobonds", sont jugées par de nombreux économistes comme une des seules mesures susceptibles de calmer les marchés. Herman Van Rompuy et le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, avaient proposé d'ouvrir la porte à leur mise en place, même à l'avenir, mais l'Allemagne y était résolument opposée